Le bureau UNESCO au Maghreb a présenté son rapport « Etat des lieux des webradios existantes au Maroc » le 25 février 2016. Cette étudé a été élaborée par Sébastien Nègre, un consultant spécialiste de la question des radios associatives.
« L’objectif de ce rapport est l’élaboration du premier mapping des webradios existantes au Maroc. Analyses sur les structures des webradios, compositions, thématiques abordées, modes de financement (entre autres aspects). Le rapport se donne pour ambition de présenter le panorama le plus complet possible du paysage des webradios au Maroc et de ses relations avec la société civile » a expliqué Sébastien Nègre.
Le rapport propose une analyse complète de l’environnement des webradios au Maroc, et encourage le pays a offrir une reconnaissance juridique à ces radios associatives. Pour l’instant les webradios et les radios associatives ne sont pas reconnues par l’état marocain.
Le paysage radiophonique marocain est assez diversifié, il y a beaucoup de radios privées et publiques. Néanmoins il manque les radios associatives, non reconnues par la juridiction marocaine. Les webradios ne sont présentes au Maroc que depuis 2010, et les premiers débats autour de ce nouveau média ne sont arrivés que en 2011 avec le portail e-Joussour, et sa première webradio en 2013.
Bilan : 69 webradios marocaines identifées dont 58 certifiées provenant du Maroc, 6 ne diffusant plus, 45 sont en activité, 8 en projet et 10 sont dans une situation non identifiée. Concernant les villes qui génèrent ces webradios on retrouve Casablanca (18), Rabat (12), Marrakech (6), Tanger (3), Agadir (3) et Salé (2).
Parmi ces webradios marocaines, 26 sont associatives. Elles ne bénéficient d’aucune reconnaissance juridique, malgré des campagnes menées afin de faire changer les choses. Le 10 septembre 2002 un décret a supprimé le monopole de l’état sur la radio et la télévision, c’est un premier pas, mais il faut désormais une réforme concrète, pour attribuer un statut légal à ces webradios associatives et donc une licence de diffusion.
En effet ces webradios désire une reconnaissance, pour avoir de plus gros moyens financiers, des équipes plus qualifiée dans une perspective de développement. Pour le moment les parlementaires n’arrivent pas a se mettre d’accord sur la réglementation, c’est ce qui fait que la situation stagne, et que depuis 2002 il n’y a pas eu beaucoup de changement dans l’univers de la radio au Maroc.